V. , P. «. L'âme, and . La-danse, Ainsi faudra-t-il penser ou repenser le dialogue interne entre les acteurs et les cultures qu'ils produisent, repenser le traditionnel et l'actuel pour les inscrire dans une dynamique nouvelle de partage et de valorisation du patrimoine commun, à l'intérieur d'un monde davantage standardisé. Ce défi, encore possible à relever, tient au postulat et au choix qu'il exige, le postulat que les composantes de la culture martiniquaise, comme celles d'autres cultures dans le mondesurtout celles au fondement d'identités singulièrement minorées-doivent miser sur le rapprochement avec l'autre, pour équilibrer et solidifier leur patrimoine et leur futur communs. Ainsi, selon que l'on prône le statu quo ou le progrès, l'alternative est soit de s'opposer aux mutations en cours, par une attitude de repli identitaire ou culturel menant foncièrement au déficit de soi, soit d'interagir ensemble avec lesdites mutations, en sollicitant toutes les identités culturelles endogènes, et même exogènes, comme ressources du changement et d'enrichissement de soi, ce qui constitue une des voies du salut, mais aussi le processus de diffusion et de vulgarisation à adopter, devraient s'appuyer sur une action de communication conjuguée et maitrisée, qui combinera un travail intellectuel sur des éléments symboliques et la réalisation de multiples supports destinés a ? rendre visible, mais surtout utile le fruit de l'héritage transmis. Ces voies et moyens permettront à ce que les traditions culturelles martiniquaises permettent une réflexion, notamment, sur la manière de valoriser la légitimité?deslégitimité?des pratiques produites dans la sociétéáctuelle, ce, dans le respect des valeurs constructives, vol.31, pp.1-32, 1921.