, Le filet a chanté, chanté alléluia, le Cameroun est en finale. Aussitôt après, nous sommes allés à la pause. A la seconde mi-temps, que faut-il dire de l'attitude de l'arbitre ? Lorsqu'on apprécie un enfant et qu'il chie dans sa culotte, ça ne vaut pas la peine. En effet, l'arbitrage avait commencé le dérapage. Le match à peine commencé, les joueurs colombiens étaient agressifs sur le terrain, le football, en ce moment, était devenu du karaté, voire de la boxe, tandis que les Camerounais, sanctionnés par l'arbitre, ne pouvaient rien. En revanche, les Colombiens, encouragés par l'attitude de l'arbitre n'avaient désormais peur de rien. A la 65 e minute a commencé la pire tragédie pour les Lions. Bill Tchato a été victime, à la fois, de la jaunisse et de la rougeole. Vas te faire traiter derrière, lui avait dit l'arbitre. Bill Tchato sorti, les Camerounais se sont retrouvés à dix contre douze pour les Colombiens, l'arbitrage jouant en leur faveur. A peine le match continué, Marc Vivien Foe a reçu un coup de coude à la nuque, dans le camp colombien et l'arbitre n'a rien dit. Dix minutes plus tard, Marc Vivien Foe s'effondrait au centre du terrain de bataille, devant sa famille, Groupe Mâ-Nkoussou poule A, sont partis en France pour participer à la coupe de la Confédération. A la première affiche, Cameroun-Brésil, c'était le match de tous les miracles. Marc Vivien Foe y était pourtant à la une : les coups de tête, les coups de pieds, sans pour autant trouver le chemin du but. Mais, le jeudi 26 juin 2003, c'était un jeudi noir pour les Américains et pour les Africains aux yeux du monde entier, ce jour du match Cameroun-Colombie, pour la demi-finale de la coupe de la Confédération

. Dieu-a-donné, . Dieu-a-repris, and M. Le-destin,-c'est-le-destin, Tu étais la légende du football camerounais. Le football reste et Marco s'en va. Marco mon frère, où vas-tu comme cela, en courant ? Marco, où vas-tu ainsi, en abandonnant les enfants ? Adieu Marco, adieu ! Roger Milla, l'ambassadeur itinérant te dit au revoir