, Dans cette hypothèse, le comportement héroïque de Pélage aurait déjoué ses plans et l'aurait contraint à prolonger la défense jusqu'à la perte du Fort de la République, fois, la responsabilité de son échec sur la lâcheté et la couardise d'un bataillon d'hommes de couleur

A. Propos-de-la-défense-de-la-lunette-bouillé-par-pélage and J. , Adelaïde-Merlande écrivait simplement en 1991 que "lors de l'attaque anglaise de février-mars 1794, il est chargé de défendre une redoute du Fort de la République. « Dans une notice biographique de 1993, le même auteur se contentait de répéter que Pélage « participe notamment à la défense d'une redoute, avant-poste de l'actuel fort Desaix. » Il ne semble pas que cet auteur se soit soucié de localiser le lieu où Pélage a montré sa valeur, ni l'importance stratégique du poste qui lui avait été assigné par Rochambeau. Heureusement pour les historiens antillais, L. Elisabeth soulignait en 1994 que Pélage « s'illustre dans la défense de la redoute Bouillé. » Le docteur Nègre, métropolitain, avait pourtant écrit dix ans auparavant : « il reste certain que Pélage commandait le fort de la redoute de Fort de la République lorsque les Anglais réussirent à envahir et à occuper l'île en 1794. Après une défense remarquée

. Il-faut-souligner-ici-qu'en-réalité-pélage-ne-s'est-jamais-rendu-et-que-c'est-sur and . Lui, Pélage a obéi à l'ordre de déposer les armes, comme il avait obéi à l'ordre de défendre la lunette ; cet ordre a été donné par Rochambeau, après qu'il eut signé la capitulation. Les Britanniques n'ont jamais pu pénétrer dans la lunette tant que Pélage et ses hommes y ont été présents : ils y auraient trouvé la destruction. En donnant à la résistance du Fort de la Convention une dimension épique, Pélage a certainement contribué à réduire la honte que sa reddition faisait retomber sur Rochambeau. Celui-ci sut s'en souvenir lorsque, commandant en chef à Saint-Domingue en 1803, il intervint auprès du ministre pour obtenir l'élargissement de Pélage, incarcéré à la suite de la rébellion de la Guadeloupe, et son affectation sous ses ordres à Saint-Domingue, sur Potonnier et sur leurs hommes qu'a porté l'essentiel de l'assaut final des Britanniques

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