Résumé : Asistimos, en el debate contemporáneo que engloba las ciencias sociales y humanas, a un loable interés por incorporar las desigualdades como eje central, lo abordan tanto trabajos de investigación individuales o grupales, como organizaciones internacionales, fundaciones y otras entidades. El sector educativo no es, por lo tanto, ajeno a dicha coyuntura analítica. La obra del historiador argentino Eduardo Míguez, se adhiere a esa necesidad imperiosa por comprender la naturaleza de esta coyuntura y los múltiples desafíos que presenta el sector educativo en tanto en cuanto cumpla su rol como "agente de cambio y crecimiento" (p. 23). Para Míguez la educación debe, por consiguiente, impactar tanto en indicadores puramente educativos (deserción, financiamiento, autonomía, precarización laboral del personal educativo, manejo de recursos, etcétera) como en desigualdades sociales (pobreza o indigencia, mortalidad infantil, esperanza de vida, etcétera).
Résumé : Dans le débat contemporain qui englobe les sciences sociales et humaines, nous assistons à un intérêt louable pour l'intégration des inégalités comme axe central, qui est abordé par des travaux de recherche individuels ou collectifs, ainsi que par des organisations internationales, des fondations et d'autres entités. Le secteur de l'éducation n'est donc pas étranger à cette conjoncture analytique. Les travaux de l'historien argentin Eduardo Míguez s'inscrivent dans cette nécessité impérative de comprendre la nature de cette situation et les multiples défis que présente le secteur de l'éducation dans son rôle d'"agent de changement et de croissance" (p. 23). Pour Míguez, l'éducation doit donc avoir un impact à la fois sur les indicateurs purement éducatifs (taux d'abandon, financement, autonomie, précarité du personnel éducatif, gestion des ressources, etc.) et sur les inégalités sociales (pauvreté ou dénuement, mortalité infantile, espérance de vie, etc.)